Contribution n°15 (Web)
Déposée le 31 octobre 2023 à 12h17
Draguignan avait une prison au centre de la ville et a du la déplacer par deux fois pour nuisances et image de marque , à oui il y avait aussi Mr le préfet !!!
Grasse avait aussi une prison au centre ville , elle a du elle aussi la déplacer loin , très loin sur une colline sans hôpital ni voisins , à oui mais c'est la capitale des parfums !!!
Trêve de plaisanterie à notre époque soit disant moderne on ne comprend plus l'acharnement à vouloir continuer à construire des prisons dans les villes compte-tenu des nuisances avérées .
Quant à la première concertation qui n'en n'avait que le nom suite à la déclaration de Mr le préfet "On ne vous demande pas votre avis mais juste l'emplacement où situer la prison" cela fait plaisir on est rassuré .Suite à cette réunion on a reçu des réponses complétement farfelues : un ancien terrain militaire fermé pour cause de plantes rares à protégées à oui pas loin il y a un lotissement occupé par des familles de militaires avec des enfants .A Fréjus aussi cela n'est pas possible car le site prévu , terrain désertique du coté des camps du 21em Rima se trouve dans la bande protégée du littoral !!! On croit rêver.
Enfin et surtout tous les projets en cours en France sont financés par les impôts d'honnêtes citoyens français pour favoriser le confort des repris de justice loin d'être de bons citoyens.
Contribution n°14 (Web)
Déposée le 30 octobre 2023 à 14h25
Nous comprenons l'importance de disposer de systèmes de justice efficaces et de centres pénitentiaires en nombre adapté. Cependant, nous estimons que l'emplacement choisi pour cette implantation est inapproprié et pourrait avoir des conséquences plus que néfastes sur notre qualité de vie et sur l'environnement de nos enfants.
Notre principale préoccupation est la sécurité des habitants et des étudiants. Une prison, même bien gérée, peut accueillir des individus potentiellement dangereux, et le risque d'évasion ou de troubles à l'ordre public ne peut être totalement éliminé. Des criminels violents pourraient mettre en danger nos familles et perturber la quiétude de notre quartier.
De plus, l'implantation d'une prison à proximité d'un lycée soulève des inquiétudes quant à l'environnement éducatif de nos enfants. Les jeunes doivent pouvoir s'épanouir dans un cadre paisible et sécurisé pour développer leur potentiel. L'existence d'une prison à côté de notre établissement risquerait de créer une atmosphère anxiogène et de perturber leur concentration et leur bien-être général.
Nous souhaitons également mettre en avant les conséquences potentielles sur la valeur immobilière de nos propriétés. L'implantation d'une prison à proximité immédiate peut entraîner une baisse significative de la valeur des biens immobiliers et affecter ainsi notre patrimoine familial.
Face à ces préoccupations légitimes, nous demandons aux autorités compétentes de reconsidérer l'emplacement de cette prison et d'explorer des alternatives plus appropriées. Il est de notre devoir de garantir la sécurité et la tranquillité de notre communauté, tout en offrant à nos enfants un environnement éducatif sain et stimulant.
Nous espérons que les voix de la population seront entendues et prises en compte dans la décision finale .
En cas de malheur,les décisionnaires devront assumer la responsabilité de leur choix inconsequent
Contribution n°13 (Web)
Déposée le 29 octobre 2023 à 22h04
Avec cette prison, vous détruisez nos vies. Nos chers élus vous devez en être conscients !!! (certains commencent à s’en rendre compte…) Choisir d’implanter une prison à cet endroit-là, est une solution de facilité pour vous, à moindre coût car tout est proche. Mais justement au détriment de citoyens respectueux, travailleurs, qui respectent la loi quand elle est juste ! Comment expliquer cette situation à nos enfants : mes enfants soyez respectueux de la loi et en récompense l’état viendra ruiner vos vies avec une BELLE prison, qui n’apportera aucunes nuisances !!!
C’est justement d’éloigner une prison des habitations, des commerces, et des entreprises qui demande davantage de travail, d’implication, de réflexion, et qui serait grandement salué par la population !
Cela va toucher fortement, les habitants proches, mais également toute la ville du Muy, ses citoyens et ses entreprises, et aussi toutes les villes aux alentours. Trop peu de personnes se sentent concernées pour le moment car cela parait IRREL mais si jamais le projet se concrétise les dégâts physiques et psychologiques seront énormes. L’avenir nous le dira…
Nous aimerions garder espoir en nos élus et notre Etat de Droit.
Document joint
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution dont nous prenons note et que nous intégrerons au bilan de la concertation du maître d'ouvrage.
Le centre pénitentiaire du Muy poursuit des objectifs d’intérêt général qui visent à améliorer les conditions de travail du personnel pénitentiaire, lutter contre la surpopulation carcérale et renforcer la réinsertion active des détenus et les conditions de travail du personnel pénitentiaire.
La concertation préalable vise à associer le public le plus en amont possible afin que soient débattus les différents aspects, objectifs ou caractéristiques du projet et que des adaptations éventuelles puissent y être apportées, tant que cela est encore possible. Lors de la précédente concertation préalable, l’APIJ a pris en compte l’ensemble des contributions et répondu de façon argumentée à chacune d’entre elles. Pendant le développement du projet et de l’avancée des études, l’APIJ reviendra vers les parties prenantes qui seront de nouveau invitées à s’exprimer et s’informer.
Tous les sites proposés ont fait l'objet d'études et de discussions avec les services de l'État. Les élus du département ont également été rencontrés. Il ressort des études menées par l’APIJ sur la base de la liste de sites proposés par la Préfecture, que celui du Collet Redon au Muy est celui offrant la meilleure synthèse des critères pour l’implantation d’un établissement pénitentiaire : caractéristiques du terrain, accessibilité du site et intégration dans son environnement urbain, proximité avec les principaux établissements de sécurité, de justice, de santé, d’emploi et de formation du territoire, etc.
Un des objectifs du programme 15 000 places est de trouver le juste équilibre entre un établissement sécurisé, notamment par sa mise à distance des autres équipements, et la réinsertion des détenus, notamment par l’accessibilité du site par les visiteurs et la proximité avec des lieux de vie et équipements (pôle emploi, hôpital, tribunal, etc.)
Ensuite concernant la proximité de l’établissement pénitentiaire avec des habitations, l’APIJ a conscience des enjeux de co-visibilité et les attentes en matière de réduction au minimum des impacts visuels du projet. Sachez qu’un réel effort en matière d’intégration paysagère est demandé aux architectes sur les constructions des nouveaux établissements pénitentiaires. Au niveau de la zone d’accueil de l’établissement, l’APIJ préconise un parti pris architectural sobre et soigné, qui traduit le caractère institutionnel de l’établissement sans mettre en avant de marqueurs carcéraux forts.
La construction d’un établissement pénitentiaire est encadrée par des contraintes programmatiques et le plan masse prescrit une mise à l’écart de l’établissement avec les habitations. Ces mesures seront traduites dans le projet d’orientation d’aménagement et de programmation, au sein du plan local d’urbanisme (PLU) du Muy.
Les derniers exemples de construction matérialisent cela (exemples : vues du centre pénitentiaire de Caen, d’Aix-Luynes 2 ou de Lutterbach par exemple.
Enfin, les études réalisées par l’APIJ démontrent une mise à distance suffisante entre le lycée Val d’Argens et l’établissement pénitentiaire. L’accès dédié à l’établissement pénitentiaire, permettra également de séparer les flux entre ces deux équipements. Ainsi la proximité du lycée avec notre projet, n’aura pas d’impact sur son activité quotidienne et n’est pas identifiée comme un critère négatif à l’implantation de l’établissement.
Nous vous remercions de vos remarques et commentaires dans le cadre de cette concertation.
Cordialement,
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L’APIJ
Contribution n°12 (Web)
Déposée le 29 octobre 2023 à 13h54
Certains doivent bien tirer profit de cette situation... C'est une honte! Un scandale.
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution dont nous prenons note et que nous intégrerons au bilan de la concertation du maître d'ouvrage.
Tous les sites proposés ont fait l'objet d'études et de discussions avec les services de l'État. Les élus locaux ont également été rencontrés. Il ressort des études menées par l’APIJ sur la base de la liste de sites proposés par la Préfecture, que celui du Collet Redon au Muy est celui offrant la meilleure synthèse des critères pour l’implantation d’un établissement pénitentiaire : caractéristiques du terrain, accessibilité du site et intégration dans son environnement urbain, proximité avec les principaux établissements de sécurité, de justice, de santé, d’emploi et de formation du territoire, etc.
S’agissant de la privatisation de terres viticoles AOP, le projet étant soumis à évaluation environnementale systématique (code de l’environnement) la réalisation d’une étude agricole préalable est obligatoire et celle-ci devra en effet détailler les mesures compensatoires envisagées pour éviter et réduire les effets négatifs notables du projet, ainsi que le cas échéant des mesures de compensation collective visant à consolider l’économie agricole du territoire, et compenser la perte de valeur ajoutée induite par la perte de surface agricole.
Ensuite concernant la proximité de l’établissement pénitentiaire avec des habitations, l’APIJ a conscience des enjeux de co-visibilité et les attentes en matière de réduction au minimum des impacts visuels du projet. Sachez qu’un réel effort en matière d’intégration paysagère est demandé aux architectes sur les constructions des nouveaux établissements pénitentiaires. Au niveau de la zone d’accueil de l’établissement, l’APIJ préconise un parti pris architectural sobre et soigné, qui traduit le caractère institutionnel de l’établissement sans mettre en avant de marqueurs carcéraux forts.
La construction d’un établissement pénitentiaire est encadrée par des contraintes programmatiques et le plan masse prescrit une mise à l’écart de l’établissement avec les habitations. Ces mesures seront traduites dans le projet d’orientation d’aménagement et de programmation, au sein du plan local d’urbanisme (PLU) du Muy.
Les derniers exemples de construction matérialisent cela (exemples : vues du centre pénitentiaire de Caen, d’Aix-Luynes 2 ou de Lutterbach par exemple.
Compte tenu de la localisation actuelle des différentes parcelles de l’établissement pénitentiaire, aucune expropriation n’est prévue sur les habitations.
Nous vous remercions de vos remarques et commentaires dans le cadre de cette concertation.
Cordialement,
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L’APIJ
Contribution n°11 (Web)
Déposée le 29 octobre 2023 à 07h38
FAMILLE TERRIER
Réponse apportée
Bonjour,
L’APIJ assure le suivi des contentieux en cours et reste en attente des jugements qui y sont relatifs.
Nous vous remercions de vos remarques et commentaires dans le cadre de cette concertation.
Cordialement,
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L’APIJ
Contribution n°10 (Web)
Déposée le 29 octobre 2023 à 07h37
J'Ai déposé 2 plaintes au PÉNAL et une au Tribunal ADMINISTRATIF.
FAMILLE TERRIER
Réponse apportée
Bonjour,
L’APIJ assure le suivi des contentieux en cours et reste en attente des jugements qui y sont relatifs.
Nous vous remercions de vos remarques et commentaires dans le cadre de cette concertation.
Cordialement,
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L’APIJ
Contribution n°9 (Web)
Déposée le 27 octobre 2023 à 12h07
Nous avons longtemps hésité à laisser une contribution qui, compte tenu des non réponses apportées aux questions précédemment posées et du manque total de dialogue, nous parait vouée à tomber aux oubliettes.
Néanmoins, premiers concernés par le projet d’implantation actuel qui nous ferait tout simplement disparaitre d’un trait de crayon, nous souhaitons maintenir nos efforts de lutte pour la survie de notre activité (et des emplois inhérents) et de celle de nos voisins.
Et puisqu’il est question d’un changement de PLU, notons ici les « deux poids deux mesures » des organismes liés aux services publics car pendant que nous sommes « harcelés » par un inspecteur de la CARSAT qui nous reproche des WC de chantier (mobiles et non « en dur ») sur ce terrain (sur lequel nous n’avons jamais été autorisés à avoir de l’eau et construire quoique ce soit, ne serait-ce que des sanitaires), il va donc être construit un centre pénitentiaire de 650 places (et combien de WC ?...).
Mais il est vrai que traiter des déchets, fabriquer des briques en terre crue, recycler des matériaux est bien moins utile pour notre avenir que construire des prisons…
En espérant que ces écrits « sans filtre » puissent aboutir à un échange constructif qui profite à tous les administrés, entreprises et agriculteurs du Muy.
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution dont nous prenons note et que nous intégrerons au bilan de la concertation du maître d'ouvrage.
Le centre pénitentiaire du Muy poursuit des objectifs d’intérêt général qui visent à améliorer les conditions de travail du personnel pénitentiaire, lutter contre la surpopulation carcérale et renforcer la réinsertion active des détenus et les conditions de travail du personnel pénitentiaire.
La concertation préalable vise à associer le public le plus en amont possible afin que soient débattus les différents aspects, objectifs ou caractéristiques du projet et que des adaptations éventuelles puissent y être apportées, tant que cela est encore possible. Une première phase de concertation publique préalable a été organisée du 21 janvier au 4 mars 2022. La concertation préalable au code de l’urbanisme a été mise en œuvre du 11 octobre au 2 novembre 2023. Les deux dispositifs de concertation ont permis de développer, plusieurs moyens d’information et d’expression.
Une étude agricole sera menée sur la parcelle identifiée pour l’implantation de l’établissement pénitentiaire. Cette étude identifiera les impacts du projet sur le secteur agricole et des échanges seront ouverts avec les professionnels du secteur.
L’étude détaillera les mesures compensatoires envisagées pour éviter et réduire les effets négatifs notables du projet ainsi que le cas échéant des mesures de compensation collective visant à consolider l’économie agricole du territoire, et compenser la perte de valeur ajoutée induite par la perte de surface agricole.
La question de la gestion de l’eau (potable, usée et pluviale) est en effet cruciale sera étudiée en détail par les services de l’APIJ par rapport aux infrastructures en place. Un dossier Loi sur l’Eau est par ailleurs instruit par les autorités compétentes dans le cadre des autorisations d’urbanisme.
Nous vous remercions de vos remarques et commentaires dans le cadre de cette concertation.
Cordialement,
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L’APIJ
Contribution n°8 (Web)
Déposée le 25 octobre 2023 à 22h17
Cependant l'état doit pouvoir aider la commune dans son développent économique sur la zone d'implantation, cette zone étant initialement dédiée au développement économique.
Le Muy est inclus dans le dispositif petite ville de demain, avec un quartier prioritaire politique de la ville.
L'état doit aider la commune à faciliter l'implantation d'activité commerciale et économique dans la zone du centre pénitentiaire.
L'implantation de ce centre doit devenir un avantage pour la commune, un échange gagnant-gagnant .
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution dont nous prenons note et que nous intégrerons au bilan de la concertation du maître d'ouvrage.
La politique publique visant à créer 15 000 nouvelles places de détention est portée par l’État qui a prévu ces investissements dans ses budgets.
Concernant vos inquiétudes relatives à l'attractivité du Muy, sachez que la construction d’un établissement pénitentiaire génère la création d’emplois et de retombées économiques pour le territoire, tant en phase chantier qu’en phase exploitation.
Durant la phase de chantier, les entreprises en charge des travaux sont contractuellement engagées à respecter un taux concernant les heures d’insertion et ont recours à la sous-traitance auprès d’entreprises du territoire. Durant la phase d’exploitation de l’établissement pénitentiaire, environ 480 emplois seront créés.
Par ailleurs, le projet porté par l’APIJ ne consomme pas l’ensemble du foncier, qui était dédié au projet de développement économique sur la commune.
Nous vous remercions de vos remarques et commentaires dans le cadre de cette concertation.
Cordialement,
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L’APIJ
Contribution n°7 (Web)
Déposée le 25 octobre 2023 à 11h24
Présentant de forts enjeux agronomiques, le choix de cette localisation pour accueillir une construction consommatrice de terres viticoles, porterait atteinte à l’aire et aux conditions de production de l’appellation. Il serait néfaste pour le terroir viticole et impacterait fortement la qualité et l’image de l’AOP Côtes de Provence.
En 2022 le projet avait fait l'objet d'une saisine du ministère de la justice par l’ODG. Il faisait part de son avis défavorable sur ce projet consommateur de terres à fort potentiel viticole.
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution dont nous prenons note et que nous intégrerons au bilan de la concertation du maître d'ouvrage.
Tous les sites proposés ont fait l'objet d'études et de discussions avec les services de l'État. Les élus du locaux ont également été rencontrés. Il ressort des études menées par l’APIJ sur la base de la liste de sites proposés par la Préfecture, que celui du Collet Redon au Muy est celui offrant la meilleure synthèse des critères pour l’implantation d’un établissement pénitentiaire : caractéristiques du terrain, accessibilité du site et intégration dans son environnement urbain, proximité avec les principaux établissements de sécurité, de justice, de santé, d’emploi et de formation du territoire, etc.
S’agissant de la privatisation de terres viticoles AOP, le projet étant soumis à évaluation environnementale systématique (code de l’environnement) la réalisation d’une étude agricole préalable est obligatoire et celle-ci détaillera les mesures compensatoires envisagées pour éviter et réduire les effets négatifs notables du projet ainsi que le cas échéant des mesures de compensation collective visant à consolider l’économie agricole du territoire, et compenser la perte de valeur ajoutée induite par la perte de surface agricole.
La zéro artificialisation, présente dans le plan biodiversité en 2018, permet de compenser l’artificialisation engendrée par un projet. L’objectif est de « rendre à la nature » l’équivalent des surfaces consommées. Concernant le projet d’établissement pénitentiaire au Muy, la démarche ERC (éviter, réduire, compenser) sera mise en œuvre dans le cadre de l’évaluation environnementale du projet. Pour information cette évaluation comprend une analyse précise des impacts du projet sur la faune, flore, milieux agricoles, naturels, etc.
Nous vous remercions de vos remarques et commentaires dans le cadre de cette concertation.
Cordialement,
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L’APIJ
Contribution n°6 (Web)
Déposée le 24 octobre 2023 à 14h31
Le projet relève des mêmes enjeux de protection d'espaces agricoles soulignés dans les deux avis. La Chambre d'Agriculture réitère donc un avis défavorable sur ce projet qui souhaite s'implanter sur des terres agricoles à fort potentiel agronomique.
Documents joints
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution dont nous prenons note et que nous intégrerons au bilan de la concertation du maître d'ouvrage.
Tous les sites proposés ont fait l'objet d'études et de discussions avec les services de l'État. Les élus du département ont également été rencontrés. Il ressort des études menées par l’APIJ sur la base de la liste de sites proposés par la Préfecture, que celui du Collet Redon au Muy est celui offrant la meilleure synthèse des critères pour l’implantation d’un établissement pénitentiaire : caractéristiques du terrain, accessibilité du site et intégration dans son environnement urbain, proximité avec les principaux établissements de sécurité, de justice, de santé, d’emploi et de formation du territoire, etc.
S’agissant de la privatisation de terres viticoles AOP, le projet étant soumis à évaluation environnementale systématique (code de l’environnement) la réalisation d’une étude agricole préalable est obligatoire et celle-ci détaillera les mesures compensatoires envisagées pour éviter et réduire les effets négatifs notables du projet ainsi que le cas échéant des mesures de compensation collective visant à consolider l’économie agricole du territoire, et compenser la perte de valeur ajoutée induite par la perte de surface agricole.
L’étude agricole fait également l’objet d’une consultation de la Commission de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF), qui sera consultée. Dans cette dynamique de dialogue, des échanges auront également lieu avec les professionnels du secteur agricole.
La zéro artificialisation, présente dans le plan biodiversité en 2018, permet de compenser l’artificialisation engendrée par un projet. L’objectif est de « rendre à la nature » l’équivalent des surfaces consommées. Concernant le projet d’établissement pénitentiaire au Muy, la démarche ERC (éviter, réduire, compenser) sera mise en œuvre dans le cadre de l’évaluation environnementale du projet. Pour information cette évaluation comprend une analyse précise des impacts du projet sur la faune, flore, milieux agricoles, naturels, etc.
Nous vous remercions de vos remarques et commentaires dans le cadre de cette concertation.
Cordialement,
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L’APIJ